19.30/22.00
Le Karaté-Dō pour les tout petits :
Sixième année à Aix !
La section « Baby Karaté » permet aux enfants de 4 à 6 ans de s’initier aux rudiments de la discipline. Les exercices sont axés sur des principes basiques : équilibre, coordination, latéralisation, coopération, mais aussi respect, discipline, écoute. Ils découvrent également les premières notions d’opposition. A partir de jeux de déplacements, de motricité et de frappes sur des cibles adaptées, les « babies » intègrent leur schéma corporel et forment un groupe de copines et de copains qui prend plaisir à se retrouver sur le tatami.
Attention, places limitées ! Effectivement, nous tenons à préserver une ambiance de petit groupe de façon à faciliter les échanges avec les enfants et un travail qualitatif.
L’Ecole ne prépare pas les « babies » à la compétition !
Le déroulement d’un cours de Karaté-Dō avec les tout petits
On fait comme les plus grands, mais au niveau des « babies ». D’abord, nous nous disons « bonjour ». Nous devons attendre que notre senseï nous dise de monter sur le tatami avant d’y aller. Ensuite nous faisons le long salut du Karaté, comme au Japon, en parlant en japonais. Nous apprenons comme ça. Après, notre Senseï nous fais faire des petits jeux où nous courons, nous nous mettons par terre, nous essayons de nous attraper, … Il dit que c’est pour nous échauffer.
Puis il y a les jeux où on fait des coups de pieds, on tape avec la main ; on utilise des cibles bleues ou rouges. A ce moment-là, le senseï nous donne souvent le nom de la tape, par exemple teisho, quand nous frappons avec la paume de la main. Souvent, il y a un jeu ou on se met à deux : pendant que le copain ou la copine tient la cible, je me déplace et je dois taper bien sur la cible.
Le Senseï compte aussi en japonais. Avant de partir, nous comptons parfois chacun à notre tour, d’abord de 1 à 5, puis de 1 à 10 ; mais pas en français hein, ça on sait le faire. Non, on le fait chacun en japonais. Ichi, ni, san, … Plus tard dans l’année, Senseï JB nous fait des pièges. Une fois, au moment du comptage, il m’a regardé et il m’a dit « 5 ». Là c’est plus difficile car je dois lui répondre « go » sans recompter dans ma tête de 1 à 5 en japonais. Il se tourne vers une copine ou un copain et lui demande un autre chiffre, et il va de plus en plus vite. C’est difficile, mais c’est très rigolo !
A la fin, on s’assoit ou on s’allonge, on tire les bras, les jambes. Senseï appelle ça les assouplissements. Et pour nous dire au revoir, nous refaisons le long salut comme au Japon.